DIAGNOCIG : « VERS UN OUTIL DE DIAGNOSTIC DE LA CIGUATERA », étude de faisabilité

DIAGNOCIG a pour objectif principal de voir si nous sommes capables de détecter la présence de ciguatoxines (les toxines responsables de la ciguatéra) dans le sang, les urines et les selles de personnes récemment intoxiquées, avec un test utilisé en routine dans notre laboratoire pour identifier les poissons toxiques/« ta’ero ». Ce test, s’appelle le CBA-N2a.

Si nous réussissons à montrer que nous sommes capables de détecter les ciguatoxines chez l’homme, nous aurons alors fait une avancée majeure vers le développement d’un outil diagnostique de cette maladie, qui n’existe toujours pas à ce jour.

Cette étude, réalisée avec la participation des patients, nous permettra également de :

1.    nous faire une meilleure idée de la quantité minimale de toxines suffisante pour déclencher les symptômes de l’intoxication (seuil symptomatique) et ainsi mieux déterminer le seuil de salubrité des poissons ;

2.    définir les limites du test CBA-N2a dans sa capacité à détecter les ciguatoxines chez l’homme (fenêtre de détection) ;

3.    mieux comprendre les formes persistantes de la ciguatéra, grâce notamment au suivi des patients à 3, 6 et 12 mois (sur la base de questionnaires).

En cas de succès, DIAGNOCIG, en plus de son caractère unique au rang mondial, servira de tremplin aux études futures visant à étudier l’efficacité de traitements contre la ciguatéra (essais cliniques de ra’au tahiti par exemple).

Votre contribution en tant que patient est inestimable et peut faire la différence !