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Unité de recherche sur les maladies non transmissibles

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Unité de recherche sur les maladies non transmissibles

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Dr Philippe GLAZIOU

Chef de laboratoire

La thématique du laboratoire

Au cours des deux derniers siècles, le système alimentaire polynésien a connu des évolutions rapides et profondes, en lien avec la colonisation et ses conséquences, ainsi que plus récemment, liées à l’installation du Centre d’expérimentation du Pacifique qui a généré un afflux massif de capitaux à l’origine de la généralisation de modes de consommation occidentaux. De nouveaux choix d’aliments disponibles, de nouveaux modes de production, stockage, distribution et préparation, ont contribué à des mutations considérables des habitudes alimentaires.

Le système alimentaire polynésien actuel est vulnérable, peu durable, et il contribue au maintien d’une situation sanitaire très préoccupante avec 75% de la population adulte en surpoids, 50% obèse, et une très forte prévalence de maladies métaboliques.

Les aliments importés représentent 75% des denrées alimentaires consommées, favorisant en particulier la « malbouffe » de faible valeur nutritionnelle, dont l’offre est omniprésente. Les secteurs primaires et agro-alimentaires sont sous représentés dans l’économie et les débats s’intensifient depuis quelques années autour de la résilience des systèmes face aux changements climatiques qui impactent le Pacifique. Cette situation a conduit le Pays à s’interroger sur les initiatives et stratégies d’alimentation durable à construire ou soutenir sur son territoire.

Le laboratoire des maladies non transmissibles (LMNT) a pour objectif de contribuer à la documentation de la situation sanitaire en termes d’indicateurs de santé portant sur les maladies non transmissibles et leurs facteurs de risque, ainsi qu’à l’évaluation d’actions préventives.

Une enquête nationale a été réalisée par l’ILM en 2019, sur le modèle des enquêtes « stepwise » de l’Organisation mondiale de la santé. Le LMNT a analysé les données d’enquête et préparé un rapport.

Le LMNT apporte, par ailleurs, une contribution méthodologique en épidémiologie, statistiques et modélisation aux autres équipes de l’ILM, en fonction des besoins.

Les programmes

Les collaborations

Locales :

  • Université de la Polynésie française, Délégation à la recherche

Internationales :

  • Université Laval (Canada), Institut national de santé publique du Québec (Canada)

Les publications

Les recherches passées

En 2009, le LMNT a réalisé un programme intitulé « La transition alimentaire et sanitaire en Polynésie française » visant à comparer une population originaire des Australes résidant dans l’environnement urbain de Papeete et une population des Australes vivant dans son archipel d’origine (île de Tubuai). Cette enquête a mis en évidence que la transition alimentaire (et ses conséquences sanitaires) est plus marquée dans le contexte urbain que dans l’archipel des Australes mais surtout qu’elle concerne davantage les adolescents que leurs aînés.

A la suite, en 2011, une étude complémentaire menée au sein du collège de Tubuai (« Ressources alimentaires et santé aux Australes – RASA ») a démontré que ces observations inquiétantes n’étaient pas irréversibles et qu’un bon équilibre alimentaire associé à une activité physique régulière permettait d’améliorer les paramètres biologiques des adolescents sur une période de 6 mois.

En 2016, à la demande des autorités de l’Etat et de la Polynésie française, l’équipe s’est attachée à évaluer l’imprégnation éventuelle des habitants de Hao par les polluants industriels issus de l’activité nucléaire de l’atoll, ancienne base du Centre d’expérimentation du Pacifique. Une imprégnation par le plomb est attestée mais ne serait pas consécutive à ces expérimentations passées.