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Laboratoire d’anatomo-cyto-pathologie

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Laboratoire d’anatomo-cyto-pathologie

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Réception des prélèvements à l’accueil de l’ILM

Lundi à jeudi : 6h30 – 16h00

Vendredi : 6h30 – 15h00

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Accueil téléphonique

Du lundi au vendredi de 07h30 à 15h00

Tél : 40 41 64 37

Fax : 40 41 64 89

Le laboratoire n’est pas accessible au public. L’accueil est assuré à la réception de l’ILM, à Papeete.

Accueil des patients

Le patient peut déposer ses prélèvements ou réaliser sur place un prélèvement à l’état frais (cytologie urinaire).

Sauf exception, le patient peut accéder à ses résultats seulement auprès de son prescripteur.

Le patient peut payer ses examens à la réception de l’ILM ou à distance, en espèces, par chèque, carte bancaire ou virement bancaire.

De nombreuses réponses à vos questions sont disponibles dans les FAQ ci-dessous.

Pour consulter les modes de transport et de conditionnement des prélèvements, cliquez ci-dessous.

Vous pouvez également nous laisser vos commentaires ou poser vos questions en utilisant le formulaire de contact ci-dessus.

FAQ

Vos résultats

Le paiement de votre facture

Accueil des prescripteurs

Votre interlocuteur


Médecin anatomo-cyto-pathologiste
Tél : 40 41 64 88

Consultez les résultats d’analyses

  • La transmission des résultats respecte la législation en vigueur en matière de confidentialité et de sécurité.
  • Les modalités de diffusion des résultats respectent scrupuleusement notamment la circulaire en date du 01/08/2019

Les comptes-rendus vous sont automatiquement envoyés par coursier ou voie postale

Vous pouvez recevoir les résultats par courriel crypté (Apicrypt)

Informations

Afin de garantir la fiabilité des examens anatomo-cyto-pathologiques, la participation de tous les professionnels concernés est requise dès la phase pré-analytique.

L’identification correcte des échantillons, les renseignements corrects et exhaustifs de la demande d’examen ainsi que le prélèvement et la fixation adéquate des échantillons sont les items fondamentaux de la phase pré-analytique.

Vous trouverez ci-après toutes les informations et conditions nécessaires pour produire un prélèvement de bonne qualité. Les méthodes utilisées sont révisées régulièrement en accord avec les recommandations internationales.

Dés échantillons inadéquats rendent difficile, voire impossible, une analyse et un diagnostic correct, complet et précis. Ils engendreront des non-conformités.

Attention

Pour tous les prélèvements adressés au laboratoire d’anatomo-cyto-pathologie merci de :

  • ne pas surcharger les pochettes de transport ;
  • ne pas plier les bons de demande afin de faciliter la vérification de la cohérence des informations indiquées sur le bon et sur le flacon.

Commande de matériel

Le laboratoire

Une activité agréée

L’Institut Louis Malardé dispose d’un laboratoire d’anatomo-cyto-pathologie (LACP) qui est, avec le laboratoire du Centre hospitalier de la Polynésie française, le seul habilité à pratiquer les examens d’anatomo-cyto-pathologie en Polynésie française.
Il réalise des analyses tissulaires (analyses histologiques) ou cellulaires (analyses cytologiques) afin d’établir le diagnostic et identifier les principaux facteurs de gravité d’une tumeur et contribuer ainsi à la mise en place et au suivi des traitements.
Ces analyses sont pratiquées exclusivement par un médecin spécialisé dans la discipline, en utilisant différentes techniques appliquées :

  • au dépistage : par exemple, l’étude des cellules du col utérin dans les frottis cervicaux utérins réalisés régulièrement par le gynécologue ;
  • au diagnostic de lésions visibles : permettre de dire si une tache pigmentée suspecte de la peau est un mélanome ou un grain de beauté banal ;
  • à la confirmation de diagnostic clinique : étude d’un appendice pour prouver l’inflammation au cours d’une appendicite ;
  • au diagnostic d’un cancer : lors de biopsies réalisées, par exemple, devant un nodule du sein ;
  • au diagnostic précis d’un cancer : quand un chirurgien opère une tumeur, c’est le pathologiste qui pourra analyser l’agressivité de celle-ci ;
  • au pronostic des tumeurs et les implications thérapeutiques : en fonction des caractéristiques de la tumeur, il oriente les cliniciens vers la stratégie thérapeutique la mieux adaptée ;
  • à la surveillance des greffes : les premiers signes de rejet d’une greffe sont visibles au niveau des cellules.

L’analyse du matériel tissulaire ou cellulaire au microscope va nécessiter différentes étapes de préparation et différentes techniques complémentaires, comme par exemple l’immunohistochimie (IHC) pour aboutir à un compte-rendu qui sera adressé au médecin qui suit le patient. Toutes ces informations permettront la prise en charge du patient.

L’exercice de l’anatomie pathologique comporte des activités variées et complémentaires. Les principales sont :

  • l’étude des pièces opératoires (examen macroscopique, avec la description des lésions et la sélection des échantillons à analyser histologiquement,
  • examen microscopique, utilisation de techniques complémentaires, rédaction du compte rendu),
  • examens extemporanés,
  • examen des biopsies,
  • examen cytologique des liquides,
  • examens de biologie moléculaire.

De nombreuses techniques modernes sont utilisées en routine : colorations spéciales, immunohistochimie, hybridation in situ,… La technique est réalisée par les techniciens de laboratoire, mais il est très important que le médecin en ait une bonne connaissance.

L’aboutissement du travail est la rédaction du compte rendu, qui fait intervenir une synthèse des données anatomo-pathologique et cliniques, biologiques, radiologiques, à travers un raisonnement médical rigoureux. Ainsi, le dialogue avec les autres spécialistes, que ce soit dans le cadre de staffs, de RCP, ou de façon plus ponctuelle, est quotidien dans l’exercice du pathologiste qui ne peut travailler isolément.

Les besoins diagnostiques sont en progrès constants, il est donc nécessaire de former de nouveaux pathologistes et techniciens rompus aux nouvelles technologies. Même si le pathologiste ne rencontre pas directement les patients, il joue un rôle primordial dans leur prise en charge car il fait le lien entre différents cliniciens et il est le seul capable de caractériser aussi précisément les maladies.

Une équipe compétente

L’équipe – Laboratoire d’anatomo-cyto-pathologie

Le laboratoire d’anatomo-cyto-pathologie met à votre disposition une équipe compétente composée :

  • d’un médecin spécialiste en anatomie et cytologie pathologique, seul habilité à poser un diagnostic,
  • de trois techniciens de laboratoire dont un cytotechnicien,
  • de deux secrétaires médicales et d’une stagiaire.

Le référent qualité de l’ILM apporte son soutien dans la rédaction des procédures, la gestion de la qualité et dans certaines étapes particulières de la technique (gestion des données sécurité, gestion des filières déchets….).

Tous les membres de l’équipe sont soumis à une obligation de confidentialité vis-à-vis des informations auxquelles ils ont accès.

Les prestations

Les prestations

Le LACP prend en charge les prélèvements cytologiques et histologiques sur l’ensemble du territoire de la Polynésie française, avec une collecte organisée quotidiennement par l’ILM pour l’ensemble des analyses réalisées :

  • Analyse des prélèvements cytologiques (frottis monocouche ou étalements standard)
  • Analyse des prélèvements histologiques (biopsies et pièces opératoires)
  • La réalisation des examens extemporanés n’est pas effectuée actuellement
  • Techniques complémentaires :
    • Immunohistochimie sur coupes paraffinées
    • Immunocytochimie sur culot d’inclusion

Il fait partie intégrante du registre des cancers de Polynésie et assure notamment la majorité des frottis de la campagne de dépistage des cancers du col utérin, pour le compte du Ministère de la santé.

Le laboratoire est en lien étroit avec des plateformes de biologie moléculaire et leur adresse les prélèvements nécessitant des explorations spécialisées de biologie moléculaire ou la recherche de mutations génétiques (Kras, Braf, Alk…).

Il est également en relation avec des centres experts de référents spécialisés pour les tumeurs rares selon les recommandations internationales.

Les techniques utilisées

  • Macroscopie
    Etape cruciale surveillant en outre la bonne fixation des pièces, il s’agit de l’observation, description, échantillonnage du prélèvement primaire, tissulaire ou cellulaire. L’examen se fait à l’œil nu ou à la loupe. Il nécessite des renseignements cliniques corrects et peut se compléter par des photographies.A cette étape sont effectués les prélèvements tissulaires, dirigés, bien orientés, adapté au problème posé.

    Le microscopiste, médecin ou technicien, doit être habilité à ce type d’acte qui relève d’une spécialité à part entière.

    Une fois les fragments à étudier prélevés, tout prélèvement résiduel est mis en « réserve » dans les conditions d’hygiène et de sécurité requises pour une période déterminée.

  • Techniques histologiques
    © ILM/Red Soyu

    Les prélèvements à étudier subissent des traitements qui vont les rendre aptes à la pratique de lames colorées nécessaires au diagnostic morphologique des tissus et à la mise en évidence de substances chimiques particulières.

  • Techniques cytologiques
    © ILM/Red Soyu

    Il s’agit du traitement des frottis cervico-utérins et/ou de tout liquide cellulaire obtenu par ponction, émission, raclage…Les étalements obtenus, colorés sont lus par les pathologistes et/ou, sous son contrôle, par un technicien habilité.

  • Immunohistochimie (IHC) /Immunocytochimie (ICC)

Ce sont des techniques complémentaires de l’examen morphologique en vue d’identifier des protéines spécifiques, fabriquées par une tumeur, afin de mieux identifier, classer, évaluer la gravité de ces tumeurs et autant que possible, prédire l’évolution et l’efficacité de certains médicaments
Ces techniques seront plus ou moins automatisées et évaluées selon des critères qualitatifs, semi-quantitatifs ou quantitatifs à partir de contrôles qualité internes ou externes périodiques.

  • Sous-traitance technique
    Le LACP sous-traite certains examens d’IHC, de biologie moléculaire ou de recherche de mutations génétiques.

La maîtrise du compte-rendu et la diffusion des résultats

Le compte-rendu macroscopique est complété par le médecin pathologiste lors de l’examen microscopique des lames. Il est signé manuellement lors de la validation définitive par le pathologiste. Il est alors diffusé exclusivement par Apicrypt ou par courrier aux différents correspondants (clinicien, registre des cancers, structures de prise en charge du dépistage).

La transmission des résultats relève de la responsabilité du médecin pathologiste habilité et autorisé par la structure.

La gestion des comptes-rendus respecte les règles de confidentialité quel que soit le mode de transmission adopté.

Une exigence de qualité

La garantie de fiabilité des résultats nécessite :

  • le respect des conditions de prélèvement, de conditionnement, d’identification et d’acheminement des échantillons. Les méthodes préconisées sont revues régulièrement en accord avec les recommandations internationales.
  • des exigences internes de qualité technique (lames témoin)
  • des évaluations externes (comparaison inter-laboratoires, campagnes AFAQAP)
  • la métrologie des équipements
  • la validation des méthodes : elle va déterminer la nécessité ou non de remplacement du matériel ou le changement de technique ou d’évaluation du degré « de certitude » (exp : Her2 en IHC complété par FISH).