publications scientifiques
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Kessel, J-F
An effective programme for the control of filariasis in Tahiti. Article de journal
Dans: Bull Wld Hlth Org, vol. 16, p. 633-64, 1957.
@article{6376,
title = {An effective programme for the control of filariasis in Tahiti.},
author = {J-F Kessel},
year = {1957},
date = {1957-01-01},
journal = {Bull Wld Hlth Org},
volume = {16},
pages = {633-64},
abstract = {La filariose représente depuis longtemps un problème médical, social et économique dans l'archipel de la Société. A Tahiti, 30% de la population héberge des filaires, 20% présente de la filariose aiguë ou de la lymphangite et 5-10% de l'éléphantiasis. Les taux élevés de filariose clinique et de microfilarémie justifiaient l'organisation d'un programme de lutte. Diverses méthodes qui avaient pour objet la destruction du vecteur et la chimiothérapie, ont été mises à l'étude.Il est difficile de lutter contre la filariose par la destruction du vecteur seulement, dans des régions où la population est fortement infectée. La transmission se poursuit tant qu'il reste des vecteurs, ne fût-ce qu'en petit nombre. Aedes polynesiensis, le principal vecteur, vit dans la brousse et ne pénètre que peu dans les habitations. Ses gîtes sont des plus variés - valves de coquilles, coques de noix de coco, pneus d'automobile, pirogues ou gouttières, etc. - et de ce fait extrêmement nombreux. Leur suppression ne peut être escomptée, car elle impliquerait l'extension de la lutte aux régions forestières inhabitées.
En revanche, il est possible d'abaisser notablement la transmission par la seule chimiothérapie. On a vu le taux d'infestation passer de 30,9% à 7,2% après une année de traitement et la densité microfilarienne s'abaisser, en conséquence, de 33,1 à 1,8 sans aucune mesure antilarvaire. La chimiothérapie peut donc être envisagée comme unique mesure de lutte, dans des régions où la destruction des gîtes est impraticable.
C'est en combinant les deux méthodes de lutte que l'on obtient les résultats les meilleurs, et le programme de Tahiti a été établi selon ces directives. La lutte proprement dite a été précédée d'enquêtes, afin de déterminer la gravité et l'étendue de l'infestation dans les zones à traiter, selon le schéma suivant :
1. Enquête clinique : prévalence de la filariose aiguë et chronique parmi la population. 2. Enquête hématologique : prévalence des microfilaires. 3. Enquête entomologique : détermination de l'espèce de moustique vecteur et étude de sa biologie. 4. Enquête entomologique intensive : dissection de A. polynesiensis et estimation de son infestation par les larves de W. bancrofti.
Les mesures 1,2 et 4 sont répétées chaque année.
A la suite de ces enquêtes préalables, on a procédé, à Tahiti, à la lutte antilarvaire, en supprimant les gîtes de moustiques dans un rayon de 100 m autour de chaque maison.
Concurrement, on a administré de la diéthylcarbamazine (Hetrazan, Notezine, Nanocide) à tous les habitants, qu'ils aient été négatifs ou positifs à l'examen clinique ou hématologique. Au début de la campagne, la dose de médicament recommandée était de 2 mg de diéthylcarbamazine par kg de poids corporel, trois fois par jour pendant 7 jours. Après une année d'application de ce traitement, 50,6% des sujets étaient à nouveau positifs - 13% avec un degré d'infestation correspondant à 100 microfilaires par 20 mm3 de sang. Malgré la réduction sensible par rapport au taux initial, la diminution était trop faible pour assurer le succès d'une campagne de masse. Une autre posologie fut alors adoptée. Elle comportait la prise d'une dose de 6 mg par kg de poids corporel, une fois par mois, pendant 24 mois pour les sujets positifs au premier examen, et pendant 12 mois pour les sujets négatifs, avec examen des sujets traités un an au moins après la fin du traitement.
Les résultats de six districts dans lesquels les deux méthodes de lutte ont été combinées sont indiqués en détail dans cette étude. Dans l'un d'entre eux déjà dès la seconde année et dans les autres ensuite, l'infestation des moustiques par les filaires avait considérablement diminué. Quant à la proportion de sujets porteurs de microfilaires, elle s'était abaissée à 5,6% au bout de deux ans déjà dans un district et, au cours des années suivantes, avait atteint dans les autres districts le niveau très bas de 2 ou de 1, auquel elle se maintenait au cours de la quatrième année après la fin du traitement. Il n'est pas facile d'atteindre le but fixé par le programme, qui est de réduire à zéro le nombre des porteurs de microfilaires. Il ne semble du reste pas qu'il soit nécessaire d'y parvenir pour contrôler la filariose clinique. En effet, les expériences faites au cours de la campagne de Tahiti paraissent indiquer que la réduction à 5% du nombre des personnes positives, avec une densité filarienne maximum de 1, correspond à une fréquence négligeable de la maladie. Ce point demande cependant à être vérifié par des examens portant sur plusieurs années.
L'auteur indique le coût de la campagne et suggère d'ajuster les programmes aux conditions rencontrées dans les diverses îles, certaines d'accès difficile, afin de simplifier les campagnes et d'en limiter le coût.
An effective filariasis research and control programme has been recently established in Tahiti. This article describes the methods used for preliminary investigation of the clinical manifestations of the disease, the prevalence of the parasite and the role of the vector mosquitos. Control was effected by eliminating mosquito breeding-places and administering diethylcarbamazine to the population. An estimate is made of the costs and comparative value of the various procedures which were tried.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
En revanche, il est possible d'abaisser notablement la transmission par la seule chimiothérapie. On a vu le taux d'infestation passer de 30,9% à 7,2% après une année de traitement et la densité microfilarienne s'abaisser, en conséquence, de 33,1 à 1,8 sans aucune mesure antilarvaire. La chimiothérapie peut donc être envisagée comme unique mesure de lutte, dans des régions où la destruction des gîtes est impraticable.
C'est en combinant les deux méthodes de lutte que l'on obtient les résultats les meilleurs, et le programme de Tahiti a été établi selon ces directives. La lutte proprement dite a été précédée d'enquêtes, afin de déterminer la gravité et l'étendue de l'infestation dans les zones à traiter, selon le schéma suivant :
1. Enquête clinique : prévalence de la filariose aiguë et chronique parmi la population. 2. Enquête hématologique : prévalence des microfilaires. 3. Enquête entomologique : détermination de l'espèce de moustique vecteur et étude de sa biologie. 4. Enquête entomologique intensive : dissection de A. polynesiensis et estimation de son infestation par les larves de W. bancrofti.
Les mesures 1,2 et 4 sont répétées chaque année.
A la suite de ces enquêtes préalables, on a procédé, à Tahiti, à la lutte antilarvaire, en supprimant les gîtes de moustiques dans un rayon de 100 m autour de chaque maison.
Concurrement, on a administré de la diéthylcarbamazine (Hetrazan, Notezine, Nanocide) à tous les habitants, qu'ils aient été négatifs ou positifs à l'examen clinique ou hématologique. Au début de la campagne, la dose de médicament recommandée était de 2 mg de diéthylcarbamazine par kg de poids corporel, trois fois par jour pendant 7 jours. Après une année d'application de ce traitement, 50,6% des sujets étaient à nouveau positifs - 13% avec un degré d'infestation correspondant à 100 microfilaires par 20 mm3 de sang. Malgré la réduction sensible par rapport au taux initial, la diminution était trop faible pour assurer le succès d'une campagne de masse. Une autre posologie fut alors adoptée. Elle comportait la prise d'une dose de 6 mg par kg de poids corporel, une fois par mois, pendant 24 mois pour les sujets positifs au premier examen, et pendant 12 mois pour les sujets négatifs, avec examen des sujets traités un an au moins après la fin du traitement.
Les résultats de six districts dans lesquels les deux méthodes de lutte ont été combinées sont indiqués en détail dans cette étude. Dans l'un d'entre eux déjà dès la seconde année et dans les autres ensuite, l'infestation des moustiques par les filaires avait considérablement diminué. Quant à la proportion de sujets porteurs de microfilaires, elle s'était abaissée à 5,6% au bout de deux ans déjà dans un district et, au cours des années suivantes, avait atteint dans les autres districts le niveau très bas de 2 ou de 1, auquel elle se maintenait au cours de la quatrième année après la fin du traitement. Il n'est pas facile d'atteindre le but fixé par le programme, qui est de réduire à zéro le nombre des porteurs de microfilaires. Il ne semble du reste pas qu'il soit nécessaire d'y parvenir pour contrôler la filariose clinique. En effet, les expériences faites au cours de la campagne de Tahiti paraissent indiquer que la réduction à 5% du nombre des personnes positives, avec une densité filarienne maximum de 1, correspond à une fréquence négligeable de la maladie. Ce point demande cependant à être vérifié par des examens portant sur plusieurs années.
L'auteur indique le coût de la campagne et suggère d'ajuster les programmes aux conditions rencontrées dans les diverses îles, certaines d'accès difficile, afin de simplifier les campagnes et d'en limiter le coût.
An effective filariasis research and control programme has been recently established in Tahiti. This article describes the methods used for preliminary investigation of the clinical manifestations of the disease, the prevalence of the parasite and the role of the vector mosquitos. Control was effected by eliminating mosquito breeding-places and administering diethylcarbamazine to the population. An estimate is made of the costs and comparative value of the various procedures which were tried.
Laigret, J; March, H; Kessel, J-F
Action de la cortisone et de la prednisone sur l'éléphantiasis. Article de journal
Dans: Med Trop, vol. 17, p. 891-8, 1957.
@article{6374,
title = {Action de la cortisone et de la prednisone sur l'éléphantiasis.},
author = {J Laigret and H March and J-F Kessel},
year = {1957},
date = {1957-01-01},
journal = {Med Trop},
volume = {17},
pages = {891-8},
abstract = {Les auteurs exposent les résultats qu'ils ont obtenus en traitant par de la cortisone ou de la prednisone des malades atteints d'éléphantiasis. Ces hormones améliorent d'une manière certaine la motricité et le volume des membres malades. Il semble cependant que des traitements étalés sur une plus longue période, peut-être fractionnés, seraient plus actifs. Les améliorations observées pourraient s'expliquer par le remaniement du tissu conjonctif du membre malade.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Kessel, J-F
Disabling effects and control of filariasis. Article de journal
Dans: Am J Trop Med Hyg, vol. 6, p. 402-14, 1957.
@article{6377,
title = {Disabling effects and control of filariasis.},
author = {J-F Kessel},
year = {1957},
date = {1957-01-01},
journal = {Am J Trop Med Hyg},
volume = {6},
pages = {402-14},
abstract = {This report reviews the distribution and prevalence of clinical filariasis and of microfilaremia in the Pacific, in Africa and in Asia ; discusses the disabling effects of filariasis and outlines a control program that is working satisfactorily in the Society Islands, French Oceania.In collecting epidemiologic data for the maps, a lack of standardization in clinical, blood and mosquito surveys was apparent, and comparison had to be limited to prevalence rates for elephantiasis and microfilaremia. Even here, representative numbers in standard age groups and from all segments of the population were seldom available and suitable correction factors had to be employed to adjust the figures to represent the population as a whole.
Procedures for performing and reporting standardized clinical, blood and mosquito surveys are recommended and tables are presented which show summaries of certain of these results from the Society Islands before the filariasis control program began. Seven per cent of the population demonstrated elephantiasis, 7% of the males had hydrocele and 12% experienced attacks of lymphangitis. A total of 26% of the whole population showed clinical signs of filariasis, and 32% demonstrated microfilaremia.
The disabling aspects of filariasis are difficult to evaluate exactly in terms of man-days of work lost annually in a community, but it is concluded that the social and economic aspects of filariasis are such as to constituate a major public health problem in many parts of the tropics.
A correlation between prevalence of elephantiasis and microfilaremia in a population as a whole could not always be shown in the South Pacific. A low prevalence of microfilaremia was associated with a low prevalence of elephantiasis but areas with high microfilaremia rates did not always show high elephantiasis rates. However, when the density of microfilariae per unit of blood was calculated, it was found that a definite correlation existed. It is suggested, for at least that part of the Pacific where non-periodic filariasis occurs, that the density of microfilariae in an area may be used as an index to estimate the amount of elephantiasis in that same area.
A filariasis control program in progress in the Society Islands, which combines mosquito control with parasite control by mass treatment with diethylcarbamazine, shows that when practiced thoroughly, these measures reduce microfilaremia, microfilarial density, the mosquito population and larval density in mosquitoes to a minimum. Primary acute filariasis is rare ; new cases of elephantiasis together with other forms of chronic filariasis fail to develop ; and transmission is reduced to a low point, in some instances to zero.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Procedures for performing and reporting standardized clinical, blood and mosquito surveys are recommended and tables are presented which show summaries of certain of these results from the Society Islands before the filariasis control program began. Seven per cent of the population demonstrated elephantiasis, 7% of the males had hydrocele and 12% experienced attacks of lymphangitis. A total of 26% of the whole population showed clinical signs of filariasis, and 32% demonstrated microfilaremia.
The disabling aspects of filariasis are difficult to evaluate exactly in terms of man-days of work lost annually in a community, but it is concluded that the social and economic aspects of filariasis are such as to constituate a major public health problem in many parts of the tropics.
A correlation between prevalence of elephantiasis and microfilaremia in a population as a whole could not always be shown in the South Pacific. A low prevalence of microfilaremia was associated with a low prevalence of elephantiasis but areas with high microfilaremia rates did not always show high elephantiasis rates. However, when the density of microfilariae per unit of blood was calculated, it was found that a definite correlation existed. It is suggested, for at least that part of the Pacific where non-periodic filariasis occurs, that the density of microfilariae in an area may be used as an index to estimate the amount of elephantiasis in that same area.
A filariasis control program in progress in the Society Islands, which combines mosquito control with parasite control by mass treatment with diethylcarbamazine, shows that when practiced thoroughly, these measures reduce microfilaremia, microfilarial density, the mosquito population and larval density in mosquitoes to a minimum. Primary acute filariasis is rare ; new cases of elephantiasis together with other forms of chronic filariasis fail to develop ; and transmission is reduced to a low point, in some instances to zero.
Galliard, H
Prophylaxie de la filariose à Wuchereria bancrofti variété pacifica à Tahiti. Article de journal
Dans: Ann Parasitol, vol. 32, p. 348-51, 1957.
@article{6378,
title = {Prophylaxie de la filariose à Wuchereria bancrofti variété pacifica à Tahiti.},
author = {H Galliard},
year = {1957},
date = {1957-01-01},
journal = {Ann Parasitol},
volume = {32},
pages = {348-51},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Thooris, G; Heuls, J; Kessel, J-F; L'Hoiry,; Bambridge, B
Etude sur les méthodes de diagnostic et de traitement de la filariose à Wuchereria bancrofti en Océanie française. Article de journal
Dans: Bull Soc Pathol Exot, vol. 49, p. 1138-57, 1956.
@article{6382,
title = {Etude sur les méthodes de diagnostic et de traitement de la filariose à Wuchereria bancrofti en Océanie française.},
author = {G Thooris and J Heuls and J-F Kessel and L'Hoiry and B Bambridge},
year = {1956},
date = {1956-01-01},
journal = {Bull Soc Pathol Exot},
volume = {49},
pages = {1138-57},
abstract = {Le problème du diagnostic de la filariose est étudié par l'intermédiaire des méthodes cliniques, immunologiques et parasitologiques. La combinaison de l'examen clinique et de l'examen sanguin (sur 1 à 4 gouttes de 20 mm3 de sang) paraît constituer le moyen le plus sûr de porter le diagnostic de filariose, et d'évaluer une endémie filarienne et les progrès d'un traitement prophylactique.Le traitement prophylactique par le diéthylcarbamazine est ensuite analysé. Diverses méthodes et posologies d'administration sont examinées d'après la durée, la fréquence et le dosage des cures, et un type de médicament retard est étudié, en fonction de leurs résultats et de leur possibilité pratique.
L'effet du diéthylcarbamazine sur les filaires adultes est envisagé par son action sur les signes cliniques de l'affection et par des dissections de leurs tissus lymphatiques.
L'éosinophilie sanguine et le traitement sont considérés.
Puis la méthode chimioprophylactique d'un jour de traitement par mois à toute la population est analysée en fonction des trois indices : microfilarémie, signes cliniques aigus et infection chez le moustique, qui constituent les critères de mesure de l'endémie filarienne. Cette étude montre qu'au bout de 4 ans de traitement par cette méthode, ces indices ont diminué dans des proportions telles que la transmission de la maladie peut être considérée comme minime, et que son contrôle apparaît désormais possible.
Des moyens thérapeutiques curatifs de certaines manifestations filariennes sont enfin analysés, en particulier les longues cures de diéthylcarbamazine, et surtout les injections sclérosantes des hydrocèles et le bandage à la pâte type 'Unna' des éléphantiasis.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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L'effet du diéthylcarbamazine sur les filaires adultes est envisagé par son action sur les signes cliniques de l'affection et par des dissections de leurs tissus lymphatiques.
L'éosinophilie sanguine et le traitement sont considérés.
Puis la méthode chimioprophylactique d'un jour de traitement par mois à toute la population est analysée en fonction des trois indices : microfilarémie, signes cliniques aigus et infection chez le moustique, qui constituent les critères de mesure de l'endémie filarienne. Cette étude montre qu'au bout de 4 ans de traitement par cette méthode, ces indices ont diminué dans des proportions telles que la transmission de la maladie peut être considérée comme minime, et que son contrôle apparaît désormais possible.
Des moyens thérapeutiques curatifs de certaines manifestations filariennes sont enfin analysés, en particulier les longues cures de diéthylcarbamazine, et surtout les injections sclérosantes des hydrocèles et le bandage à la pâte type 'Unna' des éléphantiasis.
Thooris, G
Le traitement expérimental de la filariose à Wuchereria bancrofti en Océanie française par la Suramine (Naphuride de sodium). Article de journal
Dans: Bull Soc Pathol Exot, vol. 49, p. 311-7, 1956.
@article{6381,
title = {Le traitement expérimental de la filariose à Wuchereria bancrofti en Océanie française par la Suramine (Naphuride de sodium).},
author = {G Thooris},
year = {1956},
date = {1956-01-01},
journal = {Bull Soc Pathol Exot},
volume = {49},
pages = {311-7},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Thooris, G
Le traitement de la filariose à Wuchereria bancrofti par le thiacétarsamide de sodium en Océanie française. Article de journal
Dans: Bull Soc Pathol Exot, vol. 49, p. 306-11, 1956.
@article{6380,
title = {Le traitement de la filariose à Wuchereria bancrofti par le thiacétarsamide de sodium en Océanie française.},
author = {G Thooris},
year = {1956},
date = {1956-01-01},
journal = {Bull Soc Pathol Exot},
volume = {49},
pages = {306-11},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Bonnet, D; Kessel, J-F; Kerrest, J; Chapman, H
Mosquito collections and dissections for evaluating transmission of filariasis in Polynesia (Tahiti). Article de journal
Dans: Am J Trop Med Hyg, vol. 5, p. 1093-102, 1956.
@article{6385,
title = {Mosquito collections and dissections for evaluating transmission of filariasis in Polynesia (Tahiti).},
author = {D Bonnet and J-F Kessel and J Kerrest and H Chapman},
year = {1956},
date = {1956-01-01},
journal = {Am J Trop Med Hyg},
volume = {5},
pages = {1093-102},
abstract = {A method of collection and dissection of mosquitoes, particularly Aedes polynesiensis in Tahiti, is described. This 'intensive survey method' provides a distributed sample of mosquitoes for dissection, while simultaneously the following indications of mosquito densities can be determined : (1) the number of mosquitoes captured per minute of capture effort ; (2) the percentage of habitations at which mosquitoes were captured ; (3) the percentage of houses where 10 or more mosquitoes were captured during the 10-minute capture interval. By dissection and examination of these randomly collected samples of mosquitoes, the percentages of mosquitoes with developing and/or infective larvae of Wuchereria bancrofti are determined. In addition, the number of developping W. bancrofti larvae per dissected mosquito can be calculated as well as the percentages of houses with positive mosquitoes. The interpretation of the data obtained is discussed briefly along with the advantages and disadvantages of this method.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Beye, H K; Mille, R; Thooris, G; Tapu, J
Preliminary report on the use of the antigen of Dirofilaria immitis as an epidemiologic tool and as a therapeutic agent in Wuchereria bancrofti infections in French Oceania. Article de journal
Dans: Amer J Hyg, vol. 64, p. 23-9, 1956.
@article{6383,
title = {Preliminary report on the use of the antigen of Dirofilaria immitis as an epidemiologic tool and as a therapeutic agent in Wuchereria bancrofti infections in French Oceania.},
author = {H K Beye and R Mille and G Thooris and J Tapu},
year = {1956},
date = {1956-01-01},
journal = {Amer J Hyg},
volume = {64},
pages = {23-9},
abstract = {Preliminary date are presented which indicate that a relation exists between exposure to Dirofilaria immitis or Wuchereria bancrofti and the development of human reactors to the antigen of D. immitis. The relation is not entirely specific, but might be utilized, in time, to measure changes in the degree of transmission of filariasis in French Oceania.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Bonnet, D; Chapman, H
The importance of mosquito breeding in tree holes with special reference to the problem in Tahiti. Article de journal
Dans: Mosquito News, vol. 16, p. 301-4, 1956.
@article{6384,
title = {The importance of mosquito breeding in tree holes with special reference to the problem in Tahiti.},
author = {D Bonnet and H Chapman},
year = {1956},
date = {1956-01-01},
journal = {Mosquito News},
volume = {16},
pages = {301-4},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Bonnet, D; Chapman, H
The importance of mosquito breeding in tree holes with special reference to the problem in Tahiti. Article de journal
Dans: Mosquito News, vol. 16, p. 301-5, 1956.
@article{6379,
title = {The importance of mosquito breeding in tree holes with special reference to the problem in Tahiti.},
author = {D Bonnet and H Chapman},
year = {1956},
date = {1956-01-01},
journal = {Mosquito News},
volume = {16},
pages = {301-5},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Rosen, L
Observations on the epidemiology of human filariasis in French Oceania. Article de journal
Dans: Amer J Hyg, vol. 61, p. 219-48, 1955.
@article{6386,
title = {Observations on the epidemiology of human filariasis in French Oceania.},
author = {L Rosen},
year = {1955},
date = {1955-01-01},
journal = {Amer J Hyg},
volume = {61},
pages = {219-48},
abstract = {On the basis of dissections of both field-caught and experimentally infected mosquitoes of 7 species which were present in study areas on the islands of Tahiti (Society Islands) and Makatea (Tuamotu Islands) it is concluded that Aedes polynesiensis is a major vector of Wuchereria bancrofti in French Oceania. Although complete development of local strains of W. bancrofti was observed in 4 other species, Culex quinquefasciatus, Culex atriceps, Culex sp., and Aedes edgari, it is concluded that these mosquitoes are not important vectors, either because of their inefficiency as hosts of the parasite (in the case of the 3 Culex species) or because of a limited distribution and abundance (A. edgari).The availability of an individual with a periodic infection of W. bancrofti acquired in the West Indies made possible a comparison of the susceptibility of several local species of mosquitoes to infection with both periodic and non-periodic forms of W. bancrofti. A. polynesiensis was found to be a poorer host for the periodic strain than it was for the local non-periodic strains. C. quinquefasciatus was an excellent host for the periodic strain but a poor host for non-periodic strains. Neither the periodic nor non-periodic strains of W. bancrofti were observed to complete their development in Culex annulirostris.
Data on the prevalence of individuals with microfilariae (and on the magnitude of their parasitemias) among a population of 2,580 persons living in the study areas are presented as an indication of the sources of infection available to mosquitoes. It is concluded that these data probably are not an accurate indication either of the prevalence or of the intensity of infection with adult W. bancrofti.
A rhythmic fluctuation in the blood density of microfilariae over a 24-hour period was observed in subjects with Polynesian strains of W. bancrofti. However, the magnitude of this fluctuation was very small in comparison with that of other human filariae for which periodicity has been described.
From a study of the infectivity of various blood densities of microfilariae it is concluded that any density of microfilariae likely to be detected on the examination of a single 20-cu. mm. sample of capillary blood is infective for A. polynesiensis. It was found that microfilariae in the blood of persons who had been treated previously with Hetrazan developed as readily in A. polynesiensis as did the microfilariae of untreated individuals.
Observations on the effect of infection with W. bancrofti on the longevity of mosquitoes in the laboratory indicated that A. polynesiensis and C. quinquefasciatus were adversely affected by large numbers of maturing larvae.
From a consideration of the mechanism of transmission it appears that there are factors which tend to equalize the importance of individuals with various blood densities of microfilariae as sources of infection. It is suggested that, in view of the present absence of precise knowledge on certain factors which are discussed, the percentage of the population with 1 or more microfilariae per 20 cu. mm. of blood be used for comparative purposes in evaluating the effect of Hetrazan on transmission in areas where A. polynesiensis is a vector.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Data on the prevalence of individuals with microfilariae (and on the magnitude of their parasitemias) among a population of 2,580 persons living in the study areas are presented as an indication of the sources of infection available to mosquitoes. It is concluded that these data probably are not an accurate indication either of the prevalence or of the intensity of infection with adult W. bancrofti.
A rhythmic fluctuation in the blood density of microfilariae over a 24-hour period was observed in subjects with Polynesian strains of W. bancrofti. However, the magnitude of this fluctuation was very small in comparison with that of other human filariae for which periodicity has been described.
From a study of the infectivity of various blood densities of microfilariae it is concluded that any density of microfilariae likely to be detected on the examination of a single 20-cu. mm. sample of capillary blood is infective for A. polynesiensis. It was found that microfilariae in the blood of persons who had been treated previously with Hetrazan developed as readily in A. polynesiensis as did the microfilariae of untreated individuals.
Observations on the effect of infection with W. bancrofti on the longevity of mosquitoes in the laboratory indicated that A. polynesiensis and C. quinquefasciatus were adversely affected by large numbers of maturing larvae.
From a consideration of the mechanism of transmission it appears that there are factors which tend to equalize the importance of individuals with various blood densities of microfilariae as sources of infection. It is suggested that, in view of the present absence of precise knowledge on certain factors which are discussed, the percentage of the population with 1 or more microfilariae per 20 cu. mm. of blood be used for comparative purposes in evaluating the effect of Hetrazan on transmission in areas where A. polynesiensis is a vector.
Markell, E K; Kerrest, J
Treatment of elephantiasis with cortisone in French Oceania. A preliminary report. Article de journal
Dans: Am J Trop Med Hyg, vol. 4, p. 930-9, 1955.
@article{6387,
title = {Treatment of elephantiasis with cortisone in French Oceania. A preliminary report.},
author = {E K Markell and J Kerrest},
year = {1955},
date = {1955-01-01},
journal = {Am J Trop Med Hyg},
volume = {4},
pages = {930-9},
abstract = {Huit malades présentant des manifestations éléphantiasiques filariennes importantes ont été soumis au traitement par la cortisone. La dose initiale fut de 100 milligrammes par jour, en plusieurs prises ; le traitement fut poursuivi pendant une période minimum de 30 jours ; à ce moment les doses furent progressivement réduites jusqu'à arrêt complet du traitement. L'observation fut poursuivie pendant sept à dix mois. Un cas mixte (artériosclérose avec insuffisance cardiaque) dut être éliminé. Le malade qui présentait un éléphantiasis du scrotum compliqué de lésions papillomateuses des téguments de la région ne fut pas amélioré par le traitement. D'une façon générale, les lésions véruqueuses ou papillomateuses des téguments, existant aussi à un moindre degré chez les autres malades ne furent pas améliorées par la cortisone.Six malades réagirent nettement à l'administration de cortisone, augmentation de la diurèse suivie d'une réduction de l'induration au niveau des régions atteintes. Chez cinq de ces six malades l'amélioration persista pendant toute la période d'observation, bien que l'induration ait reparu ou augmenté après arrêt du traitement. Des reprises de traitement à doses plus faibles et de durée réduite ont paru utiles lorsque des rechutes survinrent. Chez un malade qui présentait des microfilaires dans le sang circulant, on observa pendant la durée du traitement une augmentation nette du nombre de ces microfilaires, puis une réduction de ce nombre en même temps que l'infiltartion des téguments reparaissait.
L'étude anatomo-pathologique de biopsies cutanées pratiquées avant et après traitement n'a pas mis en évidence de modifications du tissu éléphantiasique lui-même. L'augmentation de la diurèse et l'élévation du nombre de microfilaires en circulation suggère que la cortisone agit en réduisant le bloquage inflammatoire du système lymphatique.
Eight patients having advanced filarial elephantiasis were treated with cortisone. Initial treatment consisted of 100 mgm. daily in divided doses, over a period of 30 days or longer. Dosage was then lowered stepwise over several days before discontinuance. Six patients had a marked response to treatment, with diuresis followed by reduction or disappearance of induration. One patient 's response could not be assessed ; his case was complicated by concurrent arteriosclerotic heart disease. The other treatment failure was in a patient with verrucous skin changes involving penis and scrotum. Such skin changes, which were also seen to a minor degree in other patients, were unaffected by cortisone.
In five of the six patients, although induration reappeared or increased following discontinuance of therapy, improvement persisted during the entire period of observation. This period varied from about seven to ten months. Retreatment with smaller doses of cortisone for short periods as relapse occured seemed beneficial.
In the one patient with microfilaremia prior to treatment, the number of microfilariae in the circulating blood increased markedly during treatment, then diminished again as induration reappeared. Biopsies before and after treatment in one patient showed no effect on the elephantoid tissue itself. Diuresis and increase in microfilaremia suggest that the action of cortisone is to reduce the inflammatory blockage of the lymphatics.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
L'étude anatomo-pathologique de biopsies cutanées pratiquées avant et après traitement n'a pas mis en évidence de modifications du tissu éléphantiasique lui-même. L'augmentation de la diurèse et l'élévation du nombre de microfilaires en circulation suggère que la cortisone agit en réduisant le bloquage inflammatoire du système lymphatique.
Eight patients having advanced filarial elephantiasis were treated with cortisone. Initial treatment consisted of 100 mgm. daily in divided doses, over a period of 30 days or longer. Dosage was then lowered stepwise over several days before discontinuance. Six patients had a marked response to treatment, with diuresis followed by reduction or disappearance of induration. One patient 's response could not be assessed ; his case was complicated by concurrent arteriosclerotic heart disease. The other treatment failure was in a patient with verrucous skin changes involving penis and scrotum. Such skin changes, which were also seen to a minor degree in other patients, were unaffected by cortisone.
In five of the six patients, although induration reappeared or increased following discontinuance of therapy, improvement persisted during the entire period of observation. This period varied from about seven to ten months. Retreatment with smaller doses of cortisone for short periods as relapse occured seemed beneficial.
In the one patient with microfilaremia prior to treatment, the number of microfilariae in the circulating blood increased markedly during treatment, then diminished again as induration reappeared. Biopsies before and after treatment in one patient showed no effect on the elephantoid tissue itself. Diuresis and increase in microfilaremia suggest that the action of cortisone is to reduce the inflammatory blockage of the lymphatics.
Rosen, L
Human filariasis in the Marquesas Islands. Article de journal
Dans: Am J Trop Med Hyg, vol. 3, p. 742-5, 1954.
@article{6390,
title = {Human filariasis in the Marquesas Islands.},
author = {L Rosen},
year = {1954},
date = {1954-01-01},
journal = {Am J Trop Med Hyg},
volume = {3},
pages = {742-5},
abstract = {Relatively little information has been available on human filariasis (Wuchereria bancrofti) in the Marquesas Islands although it has been known that Aedes polynesiensis Marks, a vector of this parasite elsewhere in Polynesia, occurs on several of the islands of this archipelago (Marks, 1951). In June 1952 the author had the opportunity of visiting the six inhabited islands of the group for the purpose of making a brief filariasis and mosquito survey.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Rosen, L; Lloyd, Y; Rozeboom, L E
Morphologic variations of larvae of the Scutellaris groups of Aedes (Diptera: culicidae) in Polynesia. Article de journal
Dans: Am J Trop Med Hyg, vol. 3, p. 878-81, 1954.
@article{6389,
title = {Morphologic variations of larvae of the Scutellaris groups of Aedes (Diptera: culicidae) in Polynesia.},
author = {L Rosen and Y Lloyd and L E Rozeboom},
year = {1954},
date = {1954-01-01},
journal = {Am J Trop Med Hyg},
volume = {3},
pages = {878-81},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Rosen, L; Rozeboom, L E
Morphologic variations of larvae of the Scutellaris group of Aedes (Diptera, Culicidae) in Polynesia. Article de journal
Dans: Am J Trop Med Hyg, vol. 3, p. 529-38, 1954.
@article{6388,
title = {Morphologic variations of larvae of the Scutellaris group of Aedes (Diptera, Culicidae) in Polynesia.},
author = {L Rosen and L E Rozeboom},
year = {1954},
date = {1954-01-01},
journal = {Am J Trop Med Hyg},
volume = {3},
pages = {529-38},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Rosen, L
Observations on Dirofilaria immitis in French Oceania. Article de journal
Dans: Ann Trop Med Parasit, vol. 48, p. 318-28, 1954.
@article{6391,
title = {Observations on Dirofilaria immitis in French Oceania.},
author = {L Rosen},
year = {1954},
date = {1954-01-01},
journal = {Ann Trop Med Parasit},
volume = {48},
pages = {318-28},
abstract = {1- Infection with Dirofilaria immitis (Leidy) is widespread in French Oceania. Infected dogs were found in the Society Islands, the Tuamotu Islands and the Marquesas Islands.2- Culex annulirostris Skuse and Aedes polynesiensis Marks are important natural vectors of D. immitis in French Oceania.
3- The longevity of A. polynesiensis in the laboratory is adversely affected by the developing larvae of D. immitis.
4- Developing larvae of D. immitis were not found in fleas collected from dogs infected with the parasite.
5- The periodicity of the microfilariae of D. immitis is the same in French Oceania as it is elsewhere.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
3- The longevity of A. polynesiensis in the laboratory is adversely affected by the developing larvae of D. immitis.
4- Developing larvae of D. immitis were not found in fleas collected from dogs infected with the parasite.
5- The periodicity of the microfilariae of D. immitis is the same in French Oceania as it is elsewhere.
Beye, H K; Kessel, J-F; Heuls, J; Thooris, G; Bambridge, B
Nouvelles recherches sur l'importance, les manifestations cliniques et la lutte contre la filariose à Tahiti, Océanie française. Article de journal
Dans: Bull Soc Pathol Exot, vol. 46, p. 144-63, 1953.
@article{6393,
title = {Nouvelles recherches sur l'importance, les manifestations cliniques et la lutte contre la filariose à Tahiti, Océanie française.},
author = {H K Beye and J-F Kessel and J Heuls and G Thooris and B Bambridge},
year = {1953},
date = {1953-01-01},
journal = {Bull Soc Pathol Exot},
volume = {46},
pages = {144-63},
abstract = {1. Des études en vue d'établir l'importance de la filariose clinique et de la microfilarémie ont été entreprises dans 15 districts de Tahiti et certaines îles d'Océanie française.2. A Tahiti, la proportion d'éléphantiasis varie de 1,5 à Pirae à 9,9% à Hitiaa.
3. 32 % des 8537 personnes examinées sont porteurs de microfilaires avec une moyenne de 80 microfilaires par 20 mm3 de sang par personne.
4. 35,5% des hommes et 30% des femmes présentent des microfilaires. Le nombre moyen de microfilaires par 20 mm3 de sang par porteur est 90 chez les hommes et 54 chez les femmes.
5. L'intradermo-réaction à l'antigène de Dirofilaria immitis donne une réponse positive chez 70% des Tahitiens.
6. En administrant l'Hétrazan pendant 7 jours à raison de 2 mg par kilogramme de poids trois fois par jour, aux personnes ' positives', on constate : deux jours après la fin du traitement 6,7% sont porteurs de microfilaires, un an après 50% et deux ans après 56% présentent des microfilaires.
7. Dans 5 districts de Tahiti et une île, l'Hétrazan a été administré comme ci-dessus aux porteurs de microfilaires. Tous ceux qui présentaient encore des microfilaires un an après cette cure furent traités de nouveau de la même manière et tous furent réexaminés à la fin de la deuxième année.
Des indications de deux ordres furent recueillies :
a) Un groupe de 233 porteurs de microfilaires ont reçu les deux cures d'Hétrazan mentionnées plus haut. L'étude de ce groupe montre l'efficacité de l'Hétrazan dans un groupe parfaitement contrôlé. 100% étaient 'positifs' avant traitement, 41% une année après, 29% une année après la deuxième cure. Le nombre de microfilaires par 20 mm3 à ces diverses périodes était respectivement 79 et 1,5.
b) La population entière étant étudiée, cette expérience donne les taux réels obtenus dans une campagne où les nouveaux cas, les immigrants, etc., ont échappé au traitement et sont inclus dans l'observation. Dans ces conditions, 37% étaient 'positifs' avant traitement, 21% après un an, 21% après la deuxième cure. Les nombres moyens de microfilaires par 20 mm3 pour les mêmes périodes étant respectivement 32, 7 et 5. Ces chiffres reflètent le fait que dans ce groupe sont compris un certain nombre de personnes n'ayant pas été traitées, alors que dans le premier groupe toutes ont été traitées.
8. Organisation d'un programme : formation locale des inspecteurs chargés du contrôle, et méthodes utilisées pour éxécuter ce programme.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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3. 32 % des 8537 personnes examinées sont porteurs de microfilaires avec une moyenne de 80 microfilaires par 20 mm3 de sang par personne.
4. 35,5% des hommes et 30% des femmes présentent des microfilaires. Le nombre moyen de microfilaires par 20 mm3 de sang par porteur est 90 chez les hommes et 54 chez les femmes.
5. L'intradermo-réaction à l'antigène de Dirofilaria immitis donne une réponse positive chez 70% des Tahitiens.
6. En administrant l'Hétrazan pendant 7 jours à raison de 2 mg par kilogramme de poids trois fois par jour, aux personnes ' positives', on constate : deux jours après la fin du traitement 6,7% sont porteurs de microfilaires, un an après 50% et deux ans après 56% présentent des microfilaires.
7. Dans 5 districts de Tahiti et une île, l'Hétrazan a été administré comme ci-dessus aux porteurs de microfilaires. Tous ceux qui présentaient encore des microfilaires un an après cette cure furent traités de nouveau de la même manière et tous furent réexaminés à la fin de la deuxième année.
Des indications de deux ordres furent recueillies :
a) Un groupe de 233 porteurs de microfilaires ont reçu les deux cures d'Hétrazan mentionnées plus haut. L'étude de ce groupe montre l'efficacité de l'Hétrazan dans un groupe parfaitement contrôlé. 100% étaient 'positifs' avant traitement, 41% une année après, 29% une année après la deuxième cure. Le nombre de microfilaires par 20 mm3 à ces diverses périodes était respectivement 79 et 1,5.
b) La population entière étant étudiée, cette expérience donne les taux réels obtenus dans une campagne où les nouveaux cas, les immigrants, etc., ont échappé au traitement et sont inclus dans l'observation. Dans ces conditions, 37% étaient 'positifs' avant traitement, 21% après un an, 21% après la deuxième cure. Les nombres moyens de microfilaires par 20 mm3 pour les mêmes périodes étant respectivement 32, 7 et 5. Ces chiffres reflètent le fait que dans ce groupe sont compris un certain nombre de personnes n'ayant pas été traitées, alors que dans le premier groupe toutes ont été traitées.
8. Organisation d'un programme : formation locale des inspecteurs chargés du contrôle, et méthodes utilisées pour éxécuter ce programme.
Kessel, J-F; Thooris, G; Bambridge, B
The use of diethylcarbamazine (Hetrazan or Notezine) in Tahiti as an aid in the control of filariasis. Article de journal
Dans: Am J Trop Med Hyg, vol. 2, p. 1050-61, 1953.
@article{6392,
title = {The use of diethylcarbamazine (Hetrazan or Notezine) in Tahiti as an aid in the control of filariasis.},
author = {J-F Kessel and G Thooris and B Bambridge},
year = {1953},
date = {1953-01-01},
journal = {Am J Trop Med Hyg},
volume = {2},
pages = {1050-61},
abstract = {Des examens de sang pour recherche de microfilaires ont été pratiqués chaque année, et 1,2 et 3 ans après l'administration de diethylcarbamazine (Hétrazan, Notézine) utilisé en tant que microfilaricide au cours du programme de contrôle antifilarien. Deux méthodes de dosage ont été employées pour le traitement des porteurs de microfilaires. (1) 2 mg/ kg de poids 3 fois par jour pendant 7 jours, renouvelé à la fin de l'année pour les personnes restées positives, (2) 2 mg/kg de poids 3 fois par jour, un jour chaque mois pendant 12 à 18 mois. Les résultats sont mesurés en fonction de a) le pourcentage de porteurs de microfilaires, b) le nombre moyen de microfilaires par 20 mm3 de sang, c) la distribution des divers nombres de microfilaires correspondant à 6 catégories différentes. Les résultats ont été les suivants :1. Chez les 145 individus positifs traités par la méthode (1), à la fin de la deuxième année le pourcentage des positifs a été réduit à 17,5 et le nombre moyen de microfilaires est tombé de 79 à 0,8. La distribution des divers taux de microfilaires a montré des réductions marquées à tous les niveaux, aucun positif n'apparaissant au-dessus de l'échelon 11-30 microfilaires.
2. Les études sur le terrain pratiquées dans les régions où se produit une migration considérable, et où la surveillance de l'administration du produit n'a pas été aussi stricte que pour le groupe sus mentionné, ont montré de même des nettes réductions à la fin de la 2ème année, quoique moins considérables.
3. La deuxième méthode, soit 2 mg/kg de poids 3 fois par jour, 1 jour chaque mois pendant 1 an, semble devoir être une méthode pratique d'administration de l'Hétrazan dans un programme de contrôle de la filariose.
4. 'Des indices d'infection' possibles sont suggérés, basés sur les résultats expérimentaux de Rosen, suivant les infestations des moustiques nourris sur des donneurs à différents taux de microfilaires, et des 'indices d'infection' potentiels sont caculés de même à partir de la fréquence de ces différents taux chez l'homme avant et après Hétrazan.
5. Tous les résultats observés après l'administration de diethylcarbamazine au cours de cette étude, ont montré une réduction nette des taux de microfilaires. Seule une observation étendue sur plusieurs années permettra de déterminer si ces réductions sont suffisantes pour limiter la transmission de W. bancrofti à un niveau tel que n'apparaissent plus de nouveaux cas cliniques.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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2. Les études sur le terrain pratiquées dans les régions où se produit une migration considérable, et où la surveillance de l'administration du produit n'a pas été aussi stricte que pour le groupe sus mentionné, ont montré de même des nettes réductions à la fin de la 2ème année, quoique moins considérables.
3. La deuxième méthode, soit 2 mg/kg de poids 3 fois par jour, 1 jour chaque mois pendant 1 an, semble devoir être une méthode pratique d'administration de l'Hétrazan dans un programme de contrôle de la filariose.
4. 'Des indices d'infection' possibles sont suggérés, basés sur les résultats expérimentaux de Rosen, suivant les infestations des moustiques nourris sur des donneurs à différents taux de microfilaires, et des 'indices d'infection' potentiels sont caculés de même à partir de la fréquence de ces différents taux chez l'homme avant et après Hétrazan.
5. Tous les résultats observés après l'administration de diethylcarbamazine au cours de cette étude, ont montré une réduction nette des taux de microfilaires. Seule une observation étendue sur plusieurs années permettra de déterminer si ces réductions sont suffisantes pour limiter la transmission de W. bancrofti à un niveau tel que n'apparaissent plus de nouveaux cas cliniques.
Beye, H K; Edgar, S A; Mille, R; Kessel, J-F; Bambridge, B
Preliminary observations on prevalence, clinical manifestation and control of filariasis in Society Islands. Article de journal
Dans: Am J Trop Med Hyg, vol. 1, p. 637-61, 1952.
@article{6394,
title = {Preliminary observations on prevalence, clinical manifestation and control of filariasis in Society Islands.},
author = {H K Beye and S A Edgar and R Mille and J-F Kessel and B Bambridge},
year = {1952},
date = {1952-01-01},
journal = {Am J Trop Med Hyg},
volume = {1},
pages = {637-61},
abstract = {1. Une enquête portant sur la population de 10 régions expérimentales dans les îles de Tahiti et Maiao a révélé une forte proportion de filariose de Bancroft parmi une population de 1265 personnes examinées. Le nombre de porteurs de microfilaires à partir de l'âge de cinq ans était 407 soit 33.17%.2. 40% des hommes dans les régions 1 à 7 et 33% des femmes étaient porteurs de microfilaires. La densité moyenne des microfilaires par 20 mm3 de sang chez 171 hommes était approximativement deux fois plus élevée que chez les 115 femmes, soit respectivement 130,4 et 66,7.
3. Le chiffre moyen de microfilaires par 20 mm3 de sang chez les individus positifs était de 127,7 et augmentait avec l'âge pour atteindre un maximum de 268 entre 40 et 49 ans. Le nombre le plus élevé trouvé a été 1094 microfilaires chez un homme de 42 ans et l'enfant le plus jeune trouvé positif fut une fille de 14 mois.
4. 121 ou 32% des 376 personnes au-dessus d'un an dans les régions 1 à 7, alors que 77 ou 46,7% des 165 personnes au-dessus de 3 ans à Maiao présentaient des signes cliniques. Dans un groupe de 85 personnes avec lymphangite, le nombre le plus élevé, 30 ou 35,3% ont présenté leur première attaque de lymphangite entre 20 et 29 ans.
5. Neuf espèces de moustiques ont été rencontrées dans les régions expérimentales au cours de l'étude entreprise. Les deux espèces les plus communes sont le moustique piquant le jour, Aedes pseudoscutellaris qui est le vecteur principal, et le moustique piquant la nuit, Culex quinquefasciatus.
6. Les lieux de reproduction principaux sont les noix de coco mangées par les rats, les ornières et les marécages, les pirogues, les trous d'arbres, les boîtes de conserve et d'autres récipients moins importants.
7. 220 animaux furent examinés pour rechercher les microfilaires possibles ; 26 ou 56,5% des 46 chiens et 4 ou 12,5% des 24 chats ont été trouvés porteurs de microfilaires de Dirofilaria immitis.
8. Des specimens de filaires adultes furent trouvés chez deux sujets, l'un habitant Makatea et l'autre la région 7. Le parasite ne paraît pas différer morphologiquement de Wuchereria bancrofti (Cobbold).
9. Les microfilaires des habitants de Tahiti ou d'autres îles d'Océanie française, ont de même été trouvées indifférentiables des microfilaires de W. bancrofti provenant de plusieurs autres territoires.
10. Les régions où l'Hétrazan fut administré oralement à raison de 2 mmg par kilogramme de poids, trois fois par jour, pendant sept jours, et où 34% des habitants étaient porteurs de microfilaires, ont montré une réduction de ce pourcentage à 19,4% à la fin de l'année. Dans les régions où l'Hétrazan n'était pas administré aucune réduction n'est apparue.
11. Il n'existe pas de réelle preuve dans cette étude que l'Hétrazan réduise la fréquence ou la sévérité des signes et symptômes de la filariose. De même qu'il n'y a pas de preuve que les attaques de lymphangite soient plus fréquentes pendant certaines saisons de l'année.
12. L'Hétrazan, ainsi administré, a été bien toléré par la plupart des patients. Cependant, deux types de réactions transitoires furent observés. Le 1er groupe de réactions survient entre le 1er et 3ème ou 4ème jours de traitement, les symptômes les plus communs étant la fièvre, souvent accompagnée de fatigue, céphalée, anorexie, prurit, douleurs abdominales, nausée, arthralgies. Le second groupe de réactions survient entre 3 et 15 jours et consistent en prurit, adénopathies douloureuses, urticaire et éruption bulleuse.
13. Appliquée pendant une année l'administration d'Hétrazan n'apparaît pas avoir d'effet sur la population des moustiques. Aussi les mesures de contrôle du moustique, DDT et assainissement, n'avaient pas d'effet sur la fréquence ou la densité des microfilaires.
14. Il est prouvé que le DDT réduit la population des moustiques.
15. Dans des régions de haute endémicité, l'administration d'Hétrazan à toute la population combinée avec le contrôle des moustiques par assainissement et emploi judicieux du DDT est la méthode la plus sûre de contrôle de la filariose. Cependant il n'est pas toujours possible d'employer toutes les mesures ensemble et c'est le but des études en cours à Tahiti, de déterminer les combinaisons possibles et efficaces qui peuvent être appliquées.
A survey of 10 experimental areas on the islands of Tahiti and Maiao revealed an incidence of microfilarial carriers of 33% in people over 5 years of age. Males had an average microfilarial density in capillary blood approximately twice that of females. The microfilarial density increased with age to a peak in the 40-49 year age group. Forty-one per cent of the persons examined over one year of age had clinical filariasis, the first attack occuring most often in the age period 20-29 years. Adult specimens of filaria were recovered from two individuals and both these and the microfilariae resembled descriptions of Wuchereria bancrofti from other regions.
Nine species of mosquito were found, the most common being the day biting Aedes pseudoscutellaris (the principal vector), and the night biting Culex quinquefasciatus.
Diethylcarbamazine (Hetrazan), at a dosage of 2 mg/kg T.I.D. for 7 days reduced the microfilarial incidence from 34.4 per cent before treatment to 19.6 per cent at the end of a year and the microfilarial density of the remaining treated positive subjects was less than 10 per cent of the original concentration. There was no reduction in untreated comparison areas. Treatment, however, did not reduce the frequency or severity of clinical filariasis. No seasonal variation in the frequency of attacks of lymphangitis was observed. The drug was well tolerated, although more than half the subjects showed transitory reactions. The treatment campaign appeared to have no effect on the mosquito population, nor did DDT and sanitation, in the course of one year, have an effect upon microfilarial rates or density, although the evidence suggests that DDT and sanitation reduced the adult mosquito population. No evidence of mosquito resistance to the toxicant was observed during one year.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
3. Le chiffre moyen de microfilaires par 20 mm3 de sang chez les individus positifs était de 127,7 et augmentait avec l'âge pour atteindre un maximum de 268 entre 40 et 49 ans. Le nombre le plus élevé trouvé a été 1094 microfilaires chez un homme de 42 ans et l'enfant le plus jeune trouvé positif fut une fille de 14 mois.
4. 121 ou 32% des 376 personnes au-dessus d'un an dans les régions 1 à 7, alors que 77 ou 46,7% des 165 personnes au-dessus de 3 ans à Maiao présentaient des signes cliniques. Dans un groupe de 85 personnes avec lymphangite, le nombre le plus élevé, 30 ou 35,3% ont présenté leur première attaque de lymphangite entre 20 et 29 ans.
5. Neuf espèces de moustiques ont été rencontrées dans les régions expérimentales au cours de l'étude entreprise. Les deux espèces les plus communes sont le moustique piquant le jour, Aedes pseudoscutellaris qui est le vecteur principal, et le moustique piquant la nuit, Culex quinquefasciatus.
6. Les lieux de reproduction principaux sont les noix de coco mangées par les rats, les ornières et les marécages, les pirogues, les trous d'arbres, les boîtes de conserve et d'autres récipients moins importants.
7. 220 animaux furent examinés pour rechercher les microfilaires possibles ; 26 ou 56,5% des 46 chiens et 4 ou 12,5% des 24 chats ont été trouvés porteurs de microfilaires de Dirofilaria immitis.
8. Des specimens de filaires adultes furent trouvés chez deux sujets, l'un habitant Makatea et l'autre la région 7. Le parasite ne paraît pas différer morphologiquement de Wuchereria bancrofti (Cobbold).
9. Les microfilaires des habitants de Tahiti ou d'autres îles d'Océanie française, ont de même été trouvées indifférentiables des microfilaires de W. bancrofti provenant de plusieurs autres territoires.
10. Les régions où l'Hétrazan fut administré oralement à raison de 2 mmg par kilogramme de poids, trois fois par jour, pendant sept jours, et où 34% des habitants étaient porteurs de microfilaires, ont montré une réduction de ce pourcentage à 19,4% à la fin de l'année. Dans les régions où l'Hétrazan n'était pas administré aucune réduction n'est apparue.
11. Il n'existe pas de réelle preuve dans cette étude que l'Hétrazan réduise la fréquence ou la sévérité des signes et symptômes de la filariose. De même qu'il n'y a pas de preuve que les attaques de lymphangite soient plus fréquentes pendant certaines saisons de l'année.
12. L'Hétrazan, ainsi administré, a été bien toléré par la plupart des patients. Cependant, deux types de réactions transitoires furent observés. Le 1er groupe de réactions survient entre le 1er et 3ème ou 4ème jours de traitement, les symptômes les plus communs étant la fièvre, souvent accompagnée de fatigue, céphalée, anorexie, prurit, douleurs abdominales, nausée, arthralgies. Le second groupe de réactions survient entre 3 et 15 jours et consistent en prurit, adénopathies douloureuses, urticaire et éruption bulleuse.
13. Appliquée pendant une année l'administration d'Hétrazan n'apparaît pas avoir d'effet sur la population des moustiques. Aussi les mesures de contrôle du moustique, DDT et assainissement, n'avaient pas d'effet sur la fréquence ou la densité des microfilaires.
14. Il est prouvé que le DDT réduit la population des moustiques.
15. Dans des régions de haute endémicité, l'administration d'Hétrazan à toute la population combinée avec le contrôle des moustiques par assainissement et emploi judicieux du DDT est la méthode la plus sûre de contrôle de la filariose. Cependant il n'est pas toujours possible d'employer toutes les mesures ensemble et c'est le but des études en cours à Tahiti, de déterminer les combinaisons possibles et efficaces qui peuvent être appliquées.
A survey of 10 experimental areas on the islands of Tahiti and Maiao revealed an incidence of microfilarial carriers of 33% in people over 5 years of age. Males had an average microfilarial density in capillary blood approximately twice that of females. The microfilarial density increased with age to a peak in the 40-49 year age group. Forty-one per cent of the persons examined over one year of age had clinical filariasis, the first attack occuring most often in the age period 20-29 years. Adult specimens of filaria were recovered from two individuals and both these and the microfilariae resembled descriptions of Wuchereria bancrofti from other regions.
Nine species of mosquito were found, the most common being the day biting Aedes pseudoscutellaris (the principal vector), and the night biting Culex quinquefasciatus.
Diethylcarbamazine (Hetrazan), at a dosage of 2 mg/kg T.I.D. for 7 days reduced the microfilarial incidence from 34.4 per cent before treatment to 19.6 per cent at the end of a year and the microfilarial density of the remaining treated positive subjects was less than 10 per cent of the original concentration. There was no reduction in untreated comparison areas. Treatment, however, did not reduce the frequency or severity of clinical filariasis. No seasonal variation in the frequency of attacks of lymphangitis was observed. The drug was well tolerated, although more than half the subjects showed transitory reactions. The treatment campaign appeared to have no effect on the mosquito population, nor did DDT and sanitation, in the course of one year, have an effect upon microfilarial rates or density, although the evidence suggests that DDT and sanitation reduced the adult mosquito population. No evidence of mosquito resistance to the toxicant was observed during one year.
Gaillard, H; Mille, R; Robinson, W A
La filariose à Wuchereria bancrofti var. Pacifica à Tahiti et dans l'archipel de la Société. Article de journal
Dans: Ann Parasitol, vol. XXIV, p. 30-48, 1949.
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